282             TESTAMENTS ENREGISTRÉS AO PARLEMENT DE PARIS           (522)
Item, facio, dispono etordino, supra dictis liberis meis impuberibus et minori etate existentibus, tutores testamentarios, videlicet, dictum fratrem meum Guillermum Vilate, et magistram Johannem de Podio, alias Gomessarii, maritum consanguinee mee, filie Guillermi Blegerii habitatoris Salvii.
In cujus rei testimonium, ego, Pbilippus Vilate prenominatus, huic presenti meo testamento seu ultime voluntati me propria manu sub-scripsi.
Actum ultimo Parisius, in domo mea vici Petri Sarraseni, die xxa oc-tobris, anno Domini millesimo cccc° decime
Ita est : Philippus Vilate.
Actum cum glosa predicta ultimo Parisms die xx? septembris, anno Domini millesimo quadringentesio-O dnodecimo.
Ita est : Philippus Vilate.
Gollacio facta est cum originali.
(Bibl. Nat., Dép. des mss., Collection Moreau, i 161, fol, 677 r°.)
XXXIII.
1 iii, a4août.
TESTAMENT DE JEAN DU BERC, PROCUREUR AU PARLEMENT DE PARIS,
Jean du Berc, clerc des Requêtes du Palais en 1872, devint peu après procu­reur au Parlement de Paris; en 1875, on le trouve en cette qualité domicilié dans la Cité; quelques années plus tard, il transféra son étude «oultre Grant Pont» (Arch. Nat., xic a5 ; x2* 1 o, fol. 6 r°, 31 v° ; x 12, fol. g3 v°). Dans ses dis­positions testamentaires, il nous renseigne sur un incident assez curieux de son existence, celui de son voyage et de son séjour à Meaux, auprès du chancelier Pierre de Giac et du président Arnaud de Corbie, réfugiés dans cette ville pour échapper aux atteintes d'une maladie épidémique qui régnait à Paris. Les événe­ments auxquels fait allusion le procureur Jean du Berc doivent être antérieurs à la nomination d'Arnaud de Corbie comme chancelier, qui eut lieu en décembre 1388 ; or l'on sait que, vers le milieu de l'année i 387, ^aris mt Ie %er d'une ép -demie qui fit de nombreuses victimes, et qui frappa notamment l'un des présidents